De retour

Oui, de retour sur les planches (ou pas) de ce blog abandonné. Que je relis de temps à autres (comme aujourd'hui par exemple) : je me remémore le bon vieux temps; c'est drôle de me relire et de me souvenir de tout ce que je sous-entendais dans mes posts. Je suis sur-égoïste en fait (et oui encore un néologisme / barbarisme / création de mot atroce) : je ne pense qu'à moi sur ce site. Je n'écris ici que pour moi (et donc avoir peu de lecteurs m'importe fort peu).
Beaucoup de choses se sont passées depuis le dernier post : le 1er avril 2008. Grands dieux, quand je me relis j'ai quand même l'impression que ce n'était pas la même personne. J'ai l'impression d'avoir vécu des millions de choses alors que ça ne fait que quelques mois... J'ai eu mon bac (ouf) avec mention (hihihi). Je suis rentrée en prépa HEC ("youpiiii", dixit L., le prof de maths). Je travaille beaucoup et je me sens plutôt bien...
Même si ma tête est, comme d'us, remplie d'un bordel innommable en ce qui concerne ma private life, le côté "cours" est relativement bien rangé. Je tente de segmenter pour que le bordel de l'un n'atteigne pas le calme de l'autre. Ou en tout cas pour retarder le moment où le trop plein de non-rangé dans la case "ma vie" va déborder (immanquablement) de l'autre côté. En attendant j'érige le mur, et je l'élève de quelques briques chaque jour.
Mais j'aime mon lycée, j'aime ma prépa, j'aime mon travail. J'aime même un peu mes collègues. En tentant de ne pas les considérer comme des rivaux, ce serait quand même bien triste... Esprit concours.
Je raconte des blagues en maths (logarithme et exponentielle sont dans un bateau... Ha, J, tu nous feras toujours marrer), je lis et traduis en direct des phrases d'anglais en... cours d'anglais, je regarde Scrubs (de temps en temps, raisonnablement) en cours d'éco, je bâille en cours d'allemand et je majore en cours de Culture G (juste une pointe de fierté : enfin j'ai une preuve que je ne suis pas si stupide !). Et mes interventions publiques en classe filent des images innommables dans la tête de certains rustres.
Je m'en retourne à la valeur ajoutée brute et au surréalisme défini par Breton, je pense que tout un chacun en est passionné (en tout cas, moi oui).
Tchüss à tous !
Vermisse meine L.